En lançant une grande opération sauvetage. Il suffit d’un ordinateur et d’un ou deux logiciels spécialisés dans la récupération de fichiers photos et vidéos. En utilisant comme cobaye une carte mémoire de 16 Go abîmée par un lecteur de carte défectueux, j’en ai testé trois pour vous. Cette carte contenait à l’origine des photos en JPEG et en raw (CR2 Canon) ainsi que des fichiers vidéos (en .mov) issus d’un reflex.

J’ai choisi de mettre à l’épreuve San Disk Rescue Pro (logiciel qui jouit d’une bonne réputation auprès des photographes), Inspector File Recovery et Stellar Phoenix Recovery.

Avant de vous parler des résultats, voici, au préalable, quelques explications sur le fonctionnement de ces programmes. Ils sont capables de récupérer des données à partir d’une carte mémoire, donc, mais également d’une clé USB, d’un appareil photo, d’un téléphone ou d’un disque dur. Ils peuvent même, dans certains cas, « ressusciter » des données (textes, photos, vidéos, musique…) effacées par erreur. Au-delà de la photo, ce sont donc des logiciels extrêmement utiles à avoir dans un coin de son disque dur.

Qu’ils soient en français ou en anglais, ils sont heureusement plutôt simples d’emploi. Le principe est toujours le même. On les télécharge, on les dézippe et on lance l’application. On indique juste le nom du disque ou de la carte dans le répertoire de l’ordinateur et ils recherchent tous seuls les fichiers manquants.

ATTENTION !! N’enregistrez jamais le logiciel de récupération sur la carte dont vous espérez retirer des fichiers, vous l’abîmeriez encore plus. Téléchargez toujours le logiciel sur le disque dur de votre ordinateur et lancez-le depuis l’ordinateur.

Autant vous prévenir dès maintenant, ils partagent tous le même défaut : ils sont archi-lents, un véritable supplice chinois. Comptez jusqu’à 5-6 heures avec un ordinateur puissant (essai effectué sur Windows XP avec un processeur quadricoeur + 4 Go de Ram). Mais quand on aime la photo, on ne compte pas…

LES RESULTATS

SANDISK RESCUE PRO 
Ce logiciel est bien connu des amateurs de photos puisqu’il est parfois offert avec les cartes mémoires San Disk. Il y a gagné une sérieuse « cote d’amour »  auprès des photographes qui ont pu bénéficier de ses bienfaits. Malheureusement, la version d’évaluation de Rescue Pro n’a pas été capable de localiser les vidéos sur la carte, seules les photos ont été repérées. Le lendemain, j’ai eu la surprise de recevoir un e-mail en Français (alors que le logiciel est en Anglais) de la part du service clientèle me demandant si tout s’était bien passé. Ils sont donc très réactifs. Dommage que le logiciel soit un peu dépassé lorsqu’il s’agit de retrouver des vidéos issues d’un reflex numérique. Un bon achat quand même en ce qui concerne les photos.
Editeur : LC Technology International
Systèmes d’exploitation compatibles : Windows XP, Vista, 7
Prix : 39,99 $
Où le télécharger : http://www.lc-tech.com/?page_id=1168

PC INSPECTOR FILE RECOVERY 4.X

PC Inspector File Recovery 4.X et son jumeau PC inspector Smart Recovery 4.5 sont deux logiciels proposés en freeware par un éditeur allemand. Ils existent en version française (au moment du téléchargement, il suffit de choisir « Français » dans le menu). PC inpector File Recovery présente vraiment beaucoup d’atouts car il est à la fois très stable, très simple à utiliser et plutôt fiable. Il a parfaitement récupéré les photos en format Raw et JPEG. Bien que critiqué pour sa lenteur par quelques internautes, il m’a paru plutôt plus rapide que d’autres. Il m’a également permis de récupérer des données variées (textes et photos) sur des disques durs externes défaillants. Malheureusement, en ce qui concerne les fichiers vidéo issus de reflex numérique, il n’est pas encore parfaitement au point. Le résultat est mitigé. Autre bémol, il ne fonctionne qu’avec Windows XP…

Editeur : Convar
Système d’exploitation compatible : uniquement pour Windows XP
Prix : en libre accès
Où le télécharger : http://www.pcinspector.de

Dans le même genre que PC Inspector File Recovery, vous trouverez également ZAR (Zéro Assumption Recovery) v. 9, compatible Windows XP, Vista et Linux. La fonction « recherche de photo sur une carte mémoire » est gratuite. Mais pour une version plus complète du logiciel, il faudra débourser 59,95 €. Voici le site de l’éditeur (en anglais) :

http://www.z-a-recovery.com/

STELLAR PHOENIX PHOTO RECOVERY

Le vainqueur de ce test. Il a récupéré à la fois toutes les photos et les vidéos. En ce qui concerne les photos, j’ai reçu les JPEG, les raw et même, en bonus, de minuscules vignettes de prévisualisation de 260×120 pixels… le logiciel a même été jusqu’à ressusciter quelques photos provenant d’une séance précédente, alors que la carte avait été reformatée entre temps. Une jolie performance.

Petite remarque concernant les vidéos : il les a étrangement fractionnées en petits morceaux, mais elles sont bien là (évidemment, si vous êtes un adepte des plans séquences de 10 minutes, vous trouverez ce comportement dommageable…).

Attention, ce logiciel est extrêmement lent et ne supporte pas que l’on fasse autre chose en même temps sous peine de plantage sévère. Renoncez donc à lire vos e-mails ou à consulter un site web pendant qu’il scanne une carte.

Si le logiciel semble parfois bloquer à certaines étapes, il ne faut pas s’en inquiéter. En réalité, il continue de tourner même si, en terme de pourcentage, le travail ne semble plus beaucoup avancer. On s’armera donc de beaucoup de patience et d’un bon livre, pour ne revenir que plusieurs heures plus tard, une fois la tâche parfaitement effectuée.

Une bonne solution consisterait à le lancer le soir pour le laisser tourner toute la nuit. Prenez soin de poser sur le clavier un écriteau « Ne toucher à rien ! » pour éviter qu’un insomniaque animé des meilleures (mais malheureuses) intentions ne se pique d’éteindre cet ordinateur qui-consomme-même-la-nuit-c’est-fou. Au petit matin, à l’aube blanche, vos fichiers auront probablement tous réapparus. Cerise sur le pixel, ce programme existe en version PC ou Mac.

Un gros bémol tout de même : l’éditeur annonce une version d’évaluation gratuite, ce qui est totalement mensonger. En réalité, il s’agit simplement d’une prévisualisation des fichiers se trouvant sur la carte. Pour les récupérer, il faudra payer. Cela peut poser problème car Stellar Phoenix Data Recovery n’est pas forcément infaillible. Certains internautes se sont plaints d’un fonctionnement erratique. La soit-disant « version d’évaluation » leur montrait des fichiers potentiellement récupérables. Mais une fois le logiciel acheté, ils n’ont pu récupérer… que des fichiers corrompus. A utiliser, donc, en dernier recours…

Son éditeur : Stellar Data Recovery
Systèmes d’exploitation compatibles : Compatible PC (Windows) et Mac (y compris la dernière version Lion).
Son prix : 39 €
Où le trouver : chez Avanquest (site en Français)
http://www.avanquest.com/France/logiciels/logiciel_recuperation_photos_recovery-138877?meta=logiciels-utilitaires&cat=sauvegarde-recuperation&sub=recuperation-donnees-recuperation-photo&lp=1&gclid=CKvR65zvr6wCFQUhtAod8xJmIA

En plus du paramétrage du FTP, vous pouvez ensuite choisir un sous-dossier. Cochez la case Placer dans un sous-dossier et donnez-lui un nom. Le dossier sera alors créé au moment de la mise en ligne du site.
Bouton Télécharger
Pour mettre votre site en ligne, une fois les paramètres du serveur entrés, cliquez simplement sur Télécharger. Lightroom crée les pages, optimise les images selon vos choix et télécharge l’ensemble sur les serveurs web. Si vous n’avez pas coché la case Enregistrer le mot de passe dans les paramètres prédéfinis, Lightroom vous demande le mot de passe pour se connecter au FTP puis charge le site à l’endroit spécifié.

Bouton Exporter
Lorsque l’on fait un site ou une simple galerie web il est toujours bon de garder sur son disque dur la réplique exacte de ce qu’on a installé sur le serveur, en particulier si vous avez utilisé un autre logiciel pour lui apporter des modifications. Cliquez sur le bouton Exporter en bas à droite sous les panneaux. Donnez un nom au dossier qui va contenir les fichiers constituant votre galerie et choisissez le dossier où vous allez l’enregistrer sur votre disque dur. Vous pourrez alors utiliser votre propre application FTP pour télécharger le site web sur le serveur.
Préparer les photos et le site peut prendre un certain temps. En haut à gauche de l’interface, vous pouvez voir l’avancée du travail effectué par Lightroom. Si vous souhaitez stopper l’aperçu dans le navigateur, cliquez sur la petite croix à droite de la barre de progression.

Outils et panneau central

La barre d’outils, sous l’aperçu central, est assez basique.
Barre d’outils

Le bouton carré permet de revenir à la page d’accueil.

Les flèches vers la droite et vers la gauche permettent de passer d’une photo à l’autre dans votre site,
uniquement si vous avez choisi l’option «Utiliser: Photos sélectionnées» et qu’une seule photo est sélectionnée dans le film fixe.

Le menu déroulant Utiliser (voir figure 8.4) permet de réaliser le site soit avec Toutes les photos du film fixe, soit les Photos sélectionnées, soit les Photos marquées à l’aide du marqueur (touche P pour marquer, touche U pour rendre neutre).
Tout à droite de la barre d’outils on peut lire si la galerie est de type HTML ou Flash.
Panneau central
Dans le panneau central du module Web, tout se passe comme si vous étiez dans un navigateur web :

Vous avez un véritable aperçu WYSIWYG (what you see is what you get – ce que vous voyez est ce que vous obtenez).

Il s’y fait une mise à jour en temps réel des modifications que vous faites dans les panneaux de gauche et de droite.

Vous avez la possibilité de cliquer sur les vignettes et d’agir comme sur le site final.
Un autre avantage de cet aperçu, c’est que vous pouvez entrer du texte directement en cliquant sur les zones de texte. Nous avons vu que, pour paramétrer le titre et autres infos, il fallait passer par le panneau Informations sur le site. Mais dans le centre de l’interface, faites un simple clic sur le titre et la zone devient éditable (voir figure 8.8). Vous pouvez alors entrer votre texte directement dans le champ.

D’autres Galeries Lightroom

Nous vous indiquons ici quelques sites où vous pourrez trouver d’autres galeries Lightroom à télécharger :

http://www.adobe.com/cfusion/exchange/index.cfm?s=5&from=1&o=desc&cat=286&l=- 1&event=productHome&exc=25

http://www.adobe.com/cfusion/exchange/index.cfm?event=extensionDetail&loc=en_us&extid=1517519#

http://theturninggate.net/lightroom/ttg-client-response-gallery

http://www.lightroomgalleries.com/index.php

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Stéphanie Guillaume, Rémi Gruber
9782100522248, 280 pages, 25,90 €

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Défilement et Gauche ne diffèrent que par la position des vignettes. La disposition Gauche aurait notre préférence car elle permet sur les écrans d’ordinateur qui sont verticaux d’utiliser mieux l’espace dans la largeur et donc de présenter des images en plus grand format. Pour voir toutes les vignettes il faut déplacer la barre de défilement.

Numérotation permet d’afficher les vignettes dans une grille. Si le nombre de photos est supérieur à ce que peut afficher la page de vignettes, une ou plusieurs autres pages de vignettes sont créées. Le nombre est affiché en dessous ainsi que les boutons pour aller à la Première page, à la Page précédente, à la Page suivante, à la Dernière page des pages de vignettes. Le nombre de vignettes affichables par pages dépend de la taille choisie dans la section plus bas.

Diaporama seulement n’affiche pas de vignettes, et permet à l’aide de trois boutons d’afficher l’Image précédente, de Lire le diaporama ou de Mettre le diaporama sur pause et de voir l’Image suivante.
Ces options de lecture sont également présentes dans les trois autres dispositions. On y trouve en dessous des grandes images on quatre boutons qui permettent de gauche à droite d’Afficher le diaporama en masquant les vignettes, de voir l’Image précédente, de Lire le diaporama ou de Mettre le diaporama sur pause et de voir l’Image suivante. Que les vignettes soient en bas ou à gauche on peut cliquer dessus pour afficher l’image correspondante.

Plaque d’identité
Nous retrouvons ici la possibilité d’afficher une Plaque d’identité. Nous avons vu que le choix d’afficher une plaque d’identité se faisait dans le panneau Informations sur le site pour une galerie HTML. Les possibilités de choix de modification de la plaque d’identité sont décrites page 69 dans le chapitre 3 « Découverte de l’interface ».
Dans les modèles HTML, sur la plaque, vous avez la possibilité de mettre un lien. Il peut s’agir d’une URL (l’adresse d’un autre site) ou d’une adresse mail (ne pas oublier de mettre mailto ?: devant le mail). Par défaut, le lien revient sur la page d’accueil du site.
Grandes images
Dans ces galeries Flash, trois tailles d’images sont générées afin que la taille de l’image affichée s’adapte à la taille de votre écran et à la taille de la fenêtre de votre navigateur. Quatre choix sont possibles pour chacun desquels trois tailles sont générées. Nous vous donnons la taille de ces images

qui sont dans un rapport 2:3, largeur × hauteur. Nous voyons que les images verticales ou horizontales ont la même hauteur.

Très grand: image large horizontale =1275pxx850px, large vertical =569pxx850px, medium horizontal = 975 px x 650 px, medium vertical = 435 px x 650 px, small horizontal = 780 px x 520 px, small vertical = 348 px x 520 px.

Grand : image large horizontale = 975 px x 650 px, large vertical = 435 px x 650 px, medium horizontal = 780 px x 520 px, medium vertical = 348 px x 520 px, small horizontal = 675 px x 450 px, small vertical = 300px x 450px.

Moyen : image large horizontale = 780 px x 520 px, large vertical = 348 px x 520 px, medium horizontal = 675px x 450px, medium vertical = 300 px x 450 px, small horizontal = 450 px x 300 px, small vertical = 200px x 300px.

Petit : image large horizontale = 675 px x 450 px, large vertical = 300 px x 450 px, medium horizontal = 450 px x 300 px, medium vertical = 200 px x 300 px, small horizontal = 300 px x 200 px, small vertical = 134 px x 200 px.

Le choix de la taille dépendra d’abord du modèle choisi. Si vous choisissez Numérotation la moitié de l’écran est occupée par les pages de vignettes. À moins que vous fassiez un site pour des écrans supérieurs à 24 pouces, il est inutile de prendre un format supérieur à Grand. Votre choix dépendra aussi de la taille d’écran pour laquelle vous voulez réaliser votre site. Les statistiques indiquent qu’aujourd’hui en 2008 le standard d’affichage des écrans a la définition de 1 280 x 1 024 Pixels (30 % à fin 2008). Le 800 x 600 ne représente plus que 8 %.
Vous pouvez bien sûr choisir très grand, et votre site s’affichera pour un écran plus petit mais sachez que si un site dans la taille Petit fait 10 Mo, Moyen il fera 15 Mo, 21 Mo pour Grand et 30 Mo pour Très grand. Plus la taille est grande plus le téléchargement pour l’affichage est long.

Vignettes
Nous trouvons quatre tailles de vignettes possibles : Petit (24 x 16 px), Moyen (48 x 32 px), Grand (96 x 64 px), Très grand (192 x 128 px).

Panneau Informations sur l’image

Ce panneau permet d’afficher et de choisir quel type de Libellés parmi les métadonnées va figurer sur vos pages d’image. Vous pouvez donc cocher ou non les champs Titre et Légende et choisir pour chacun de ces champs d’afficher une des informations présentes dans la liste déroulante. Vous pouvez également grâce à Modifier…, que l’on trouve en fin de liste de ce menu déroulant, ouvrir la fenêtre Editeur de modèles de texte et enregistrer comme nouveau modèle le type d’informations que vous voulez voir figurer dans vos pages d’Image. Vous retrouverez ici comme dans le module Impression à la section Informations sur la photo les modèles de texte que vous avez pu créer dans la barre d’outils du module Diaporama en cliquant sur ABC (voir page 218).

Dans les galeries HTML le Titre apparaît au-dessus de la photo et la Légende en dessous (voir figure 8.10). Dans les galeries Flash le Titre apparaît en gras au-dessus de la Légende (voir figure 8.11).
Panneau Paramètres de sortie
Ce panneau concerne quelques options pour les grandes images que ce soit pour une galerie HTML ou pour une galerie Flash. Qualité vous permet de définir un taux de compression JPEG pour vos images. Plus la qualité sera élevée, moins le taux de compression sera important et plus la taille du fichier sera importante.
Choisir un taux de compression c’est toujours un compromis entre une taille de fichier, donc une vitesse d’affichage et une qualité. Nous vous indiquons ici quelques taux de compression en pourcentage par rapport à la qualité 100 maximum : 90 = 60 %, 80 = 42 %, 70 = 35 %, 60 = 25 %, 50=26%, 40 =22%, 30 =18%, 20 =16%, 10 =14%, 0 =13%. Ces quelques chiffres qui sont des moyennes nous montrent que les gains les plus intéressants se font au début et qu’il n’est pas intéressant de descendre en dessous d’une qualité 60 car la qualité se dégrade de plus en plus pour un gain de compression qui se réduit.

Pour avoir un aperçu de la qualité de vos images, appuyez sur le bouton Aperçu dans un navigateur…, en bas du groupe de panneaux de gauche, et vous verrez le site dans le navigateur choisi par défaut.

Il est possible de ne mettre comme Métadonnées dans vos fichiers que la mention de copyright en choisissant dans le menu déroulant Copyright, Seulement ou Toutes qui inscrira dans vos fichiers JPEG toutes les métadonnées que vous avez écrites. Nous vous recommandons de remplir ces champs en particulier pour les galeries HTML, même si cela augmente très légèrement la taille du fichier. Une personne qui copierait une de vos photos parce qu’elle l’apprécierait aura au moins les moyens d’identifier l’auteur pour le contacter et lui payer ces droits le jour où elle voudra l’utiliser.

Si vous souhaitez inclure un copyright en filigrane sur vos photos, cochez la case Ajouter un filigrane de copyright. Celui-ci se place dans le coin inférieur gauche de la photo. Sachez toutefois qu’il est très facile de l’effacer et que cela ne constitue pas une protection absolue. Si vous trouvez que cela compromet la perception que l’on peut avoir de vos photos, n’en mettez pas.
En cochant la case vous pouvez aussi ajouter de la Netteté dont nous avons déjà parlé dans le chapitre Impression (voir page 247) et le chapitre Développement (voir page 191). Nous avons déjà vu que toute netteté appliquée à la volée pouvait compromettre la qualité, toutefois si vous appliquez dans le menu déroulant l’option Faible, vous ne prenez pas trop de risques. Le mieux est de faire des tests en fonction de la qualité et de la taille de vos images mais, comme il est indiqué, cette netteté est appliquée à la sortie et vous ne la percevrez qu’après avoir créé votre galerie en l’exportant.

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Stéphanie Guillaume, Rémi Gruber
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Ajouter une ombre portée aux photos, pour pouvoir détacher la photo du fond de la page.

Bordures de section, qui permet d’afficher ou masquer ces bordures en choisissant la couleur (voir
figures 8.9 et 8.10).

Pages de grille
Si vous voyez un petit triangle d’avertissement à droite du panneau (voir figure 8.12), c’est pour vous signaler que vous n’avez pas affiché dans le panneau central une page de grille. Pour l’afficher cliquez sur Index au-dessus de la photo de la page d’image.
Vous pouvez définir dans la section Pages de grilles le nombre de photos que vous voulez afficher dans la grille de votre page d’accueil. Le nombre de cellules sélectionnées s’affiche en gris clair. Vous pouvez en afficher 40 au maximum, 8 dans la largeur x 5 dans la hauteur, et 9 au minimum. Survolez cette grille et cliquez sur une des cellules qui se trouvent à l’intersection du nombre de rangées et de colonnes que vous souhaitez afficher. Le nombre de cellules se met alors à jour dans le panneau central.

Afficher le numéro des cellules peut être utile pour qu’un visiteur de votre site vous indique les photos qui l’intéressent (voir figure 8.9).

Bordures de photo permet d’ajouter un cadre aux photos des pages de grille en choisissant la couleur. L’épaisseur n’est pas réglable.

Si vous voyez un petit triangle d’avertissement à droite du panneau c’est pour vous signaler que vous n’avez pas affiché dans le panneau central une page d’image. Pour l’afficher cliquez sur une vignette photo de la page de grille.

Taille détermine à l’aide du curseur la taille maximum de la plus grande dimension ; la hauteur pour les images verticales, la largeur pour les images horizontales.

Bordures de photo, qui permet d’ajouter ou de supprimer un cadre aux photos des pages d’image en choisissant la couleur.

La taille des images sur le Web
Si vous réalisez un site pour montrer vos photos, vous ne souhaitez sûrement pas que vos images apparaissent coupées et que le lecteur de votre site soit obligé d’utiliser la barre de défilement de son navigateur. C’est ce qui se produira si vous choisissez une taille d’image trop grande. Inversement, si la taille des images n’est pas suffisantes les photos paraîtront trop petites.
Étant donné qu’il existe des écrans de tailles différentes, nous ne pouvons pas définir une taille optimale valable pour tous les internautes. Nous pouvons nous appuyer sur des statistiques qui donnent une idée des différentes résolutions d’écran utilisées.
Aujourd’hui, 65% des internautes utilisent des écrans ayant une résolution d’au moins 800 x 1 280 pixels, 44 % avec une résolution supérieure à 900 x 1 440 pixels.
La fenêtre d’un navigateur sur un écran de 800 x 1 280 pixels est d’environ 600 x 1 250 pixels. Compte tenu des mises en page proposées par Lightroom, choisissez une taille de 380 pixels si vous voulez que vos images verticales soient visibles sur des écrans avec une définition de 800 x 1 280 pixels. Pour des écrans de 900 x 1 440 vous pouvez choisir une taille de 480 pixels, mais il n’y aura plus que 44 % des internautes qui pourront voir vos images verticales en entier.
Si vous n’avez que des images horizontales vous pourrez choisir une taille 570 (pour des écrans de 800 x 1 280 px) ou 720 pixels (pour des écrans de 900 x 1 440 px), mais cela est peu probable. Si vous voulez faire un site pour des écrans de 1 200 x 1 920 pixels vous pourrez choisir une taille de 740 pixels, mais il n’y a que 1,5 % des internautes qui ont un écran de cette taille. Évidemment si toutes les personnes à qui vous voulez montrer votre site ont un écran de cette taille, les statistiques n’ont alors aucune importance.
Plus vos images seront grandes plus le temps pour les afficher sera long. Pour toutes ces raisons la réponse à la taille des images n’est pas simple. Sachez cependant que si vous choisissez de faire un site en Flash le problème est plus simple puisque Lightroom génère automatiquement trois formats d’image que votre navigateur choisira d’utiliser en fonction de la taille de votre fenêtre de navigateur. Vous avez néanmoins le choix entre quatre tailles différentes dont nous vous parlerons un peu plus loin.

Extrait de ‘Traitement photo avec Photoshop Lightroom 2’
Stéphanie Guillaume, Rémi Gruber
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Les sites réalisés en HTML sont plus simples et statiques. La technologie Flash permet de réaliser des animations et d’ajouter des objets interactifs à une page web. Certains des modèles Flash disponibles ici offrent la possibilité de lire les photos en diaporama.
En cliquant sur un de ces choix, vous partez d’un modèle par défaut pour ensuite le personnaliser. Selon que vous choisissez un modèle ou l’autre, les options dans chaque panneau sont différentes. Nous allons examiner chacun d’entre eux.
Panneau Informations sur le site
Le panneau Informations sur le site permet de personnaliser la présentation textuelle du site. Il est légèrement différent pour les deux modèles Flash et HTML (voir figure 8.6). Pour les trois autres modèles il est réduit à la rubrique Titre du Site.

Vous pouvez ainsi entrer un titre pour votre site, qui peut être votre Nom, un nom pour la collection mais qui peut très bien être votre fonction de photographe, une description, une expression qui va indiquer que l’on peut vous joindre par mail et enfin votre adresse mail. Utilisez les rubriques comme vous le désirez.
Lorsque vous entrez l’adresse mail, ne retirez pas mailto:. Placez votre adresse mail juste derrière. Ce début de texte est nécessaire pour que le navigateur comprenne qu’il s’agit d’un lien qui va ouvrir un nouveau message dans un logiciel de mail. Lorsque vous entrez des informations dans ces champs, ils sont automatiquement ajoutés dans un menu déroulant disponible juste à droite du nom du champ.
Si vous ne souhaitez aucune information, il suffit d’effacer le contenu de ces zones. Vous pouvez voir le résultat au fur et à mesure dans le panneau central.

Pour les modèles HTML, vous pouvez dans ce panneau choisir d’inclure votre Plaque d’identité (voir page 69) dans le site. Pour les modèles Flash c’est dans le panneau Aspect que vous aurez la possibilité d’inclure la plaque d’identité.
Comme dans les autres modules Diaporama et Impression, vous pouvez donc choisir la plaque que vous souhaitez afficher si vous en avez plusieurs en cliquant sur la petite flèche en bas à droite de la plaque. Dans le menu qui apparaît, vous pouvez aussi sélectionner Modifier… pour changer votre plaque.
Dans les modèles HTML, vous avez la possibilité de mettre un lien sur la plaque. Il peut s’agir d’une URL (l’adresse d’un autre site) ou d’une adresse mail (ne pas oublier de mettre mailto ?: devant le mail). Par défaut, le lien revient sur la page d’accueil du site qui se nomme index.html.
Panneau Palette de couleurs
Vous allez pouvoir définir les couleurs des diverses zones de texte de votre site. Il suffit de cliquer sur le rectangle de couleur situé à droite de chaque intitulé pour ouvrir le nuancier et modifier la couleur. Nous vous rappelons que lorsque nous faisons un site web, le mode de représentation des couleurs utilisé est plutôt le mode HEX (voir page 214).
Vous pouvez ainsi modifier la couleur du Texte (page principale), du Texte détaillé (lorsque vous cliquez sur une photo), de l’Arrière-plan, Cache détaillé, Cellules, Transformation par ma souris (survol, rollover), Grille, Valeurs, etc.

Ces intitulés sont différents si vous avez choisi dans le panneau Moteur une galerie Flash ou une galerie HTML. Vous trouverez ci-dessous quelques pages de galeries HTML et Flash illustrant ce que désignent ces différents intitulés :

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Commencez par sélectionner une collection ou aller dans le module Bibliothèque pour choisir un certain nombre d’images.

Dans le Film fixe, sélectionnez les photos que vous souhaitez intégrer à la galerie web. Vous pouvez dans la barre d’outils choisir Utiliser : Toutes les photos du film fixe.

Cliquez sur l’icône Plus (+) dans le panneau Collections et choisissez la commande Créer Galerie Web…

Nommez-la dans la boîte de dialogue qui s’ouvre. Pour classer ce modèle, dans le menu déroulant Définir choisissez un Ensemble de collections, ou choisissez l’option Sans. Sélectionnez Inclure toutes les photos du film fixe. Si vous avez choisi auparavant Utiliser photos sélectionnées, c’est cette option qui se présentera. Vous pouvez choisir de Créer des copies virtuelles, si vous désirez recadrer ou apporter des corrections spécifiques aux photos que vous présentez sur la galerie web. Il se peut qu’en choisissant des ichiers Raw ou DNG vous ne parveniez pas à créer une galerie web si vous ne choisissez pas de créer des Copies Virtuelles. Cliquez sur le bouton Créer.

Dans le module Web, sélectionnez un modèle dans le panneau Explorateur de modèles, et apportez-lui les
modifications que vous désirez par les options des panneaux de droite.

Dans le sélecteur des modules à la place de la plaque d’identité, vous pouvez observer la mise à jour de la
galerie. Attendez que la tâche soit terminée, et cliquez sur cette Collection dans le dossier où vous l’avez enregistrée. La Galerie est associée à une icône qui ressemble à une grille. Vous pouvez maintenant faire dans les panneaux de droite toutes les corrections de présentation souhaitées. Elles seront automatiquement enregistrées.

Pour supprimer une photo à cette Galerie, faites un clic droit dessus dans le film fixe et choisissez Supprimer de la Collection.

Pour ajouter des photos à cette galerie faites un clic droit sur la galerie que vous venez d’enregistrer et choisissez Définir comme collection cible.

Allez dans le module Bibliothèque et lorsque vous voyez dans les dossiers ou les collections une photo que vous voulez ajouter, cliquez dessus pour la sélectionner puis appuyez sur la touche B qui équivaut à menu Photo/Ajouter à la collection cible. Ajoutez autant d’images que vous le désirez.

Retournez dans le module Web, sélectionnez à nouveau votre Galerie dans le panneau Collections et vous verrez les photos qui se sont automatiquement ajoutées. Vous pouvez en modifier l’ordre en faisant un glisser-déposer avec la souris dans le Film fixe ou si vous le préférez dans la Grille en retournant dans le module Bibliothèque.
Tout en bas des panneaux de droite, si vous cliquez sur le bouton Aperçu dans un navigateur, Lightroom vous permettra de voir la galerie à travers le navigateur sélectionné par défaut dans votre ordinateur. Ne cherchez pas sur votre ordinateur un site web enregistré, celui-ci est toujours à l’état virtuel. Nous verrons plus tard comment l’enregistrer et l’exporter sur votre serveur web.

Sur la droite se trouvent sept panneaux qui vont vous permettre de choisir les options pour modifier les modèles.

Extrait de ‘Traitement photo avec Photoshop Lightroom 2’
Stéphanie Guillaume, Rémi Gruber
9782100522248, 280 pages, 25,90 €

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Panneaux de gauche
Sur la gauche se trouvent les panneaux Aperçu, Explorateur de modèles et Collections.Ces panneaux ont la même fonction que ceux du module Impression.

Panneau Aperçu

L’aperçu vous donne une idée du modèle choisi et des options réglées. Survolez un modèle de site dans l’Explorateur de modèles et l’aperçu se met à jour, comme dans les modules Diaporama et Impression.En bas à gauche de l’aperçu, un petit logo vous indique si le modèle choisi est en HTML ou en Flash.

Figure 8.1 – Survolez simplement les modèles pour afficher un aperçu (flèche rouge). Le symbole (flèche verte) indique que le modèle est en Flash.

Panneau Explorateur de modèles

Dix-sept modèles sont disponibles par défaut. Certains sont simplement des déclinaisons de couleurs des modèles Galerie Flash (par défaut) ouGalerie HTML (par défaut).

Ces modèles permettent d’obtenir rapidement une galerie web prête à l’emploi. Mais vous pouvez aussi les modifier, les supprimer ou en ajouter d’autres.

Choisissez un modèle dans le dossier Modèles de Lightroom du panneau de gauche Explorateur de modèles. Ce modèle va vous servir de point de départ (Anthracite par exemple).

Faites des réglages dans les panneaux de droite. Essayez par exemple de modifier la couleur de l’Arrière- plan dans le panneau Palette de couleurs. Nous verrons plus loin toutes les modifications possibles.

Pour enregistrer cette modification sur un nouveau modèle, cliquez sur le signe Plus (+) à droite du nom du panneau Explorateur de modèles. Nommez le modèle en remplissant le champ Nom du fichier Modèle et sélectionnez le dossierModèles utilisateur ou créez unNouveau dossier… pour l’enregistrer. Vous pouvez aussi sélectionner le menu Web/Nouveau modèle (Cmd + N).

Figure 8.2 – Cliquez sur le signe Plus (+) pour créer votre propre modèle, donnez-lui un nom et choisissez dans quel dossier l’enregistrer.

Si vous souhaitez faire des nouvelles corrections, retournez dans les panneaux de droite et modifiez la couleur de Texte dans le panneau Palette de couleurs. Si vous voulez enregistrer ces nouveaux changements dans votre modèle, faites un clic droit (Ctrl + clic sur Mac) sur le modèle que vous avez créé précédemment et choisissezMettre à jour avec les paramètres actuels. Le modèle enregistre alors les modifications.

Figure 8.3 – Dans le panneau « Explorateur de modèles » faites un clic droit sur le nom de votre modèle pour enregistrer de nouvelles modifications.

Pour supprimer un modèle, faites un clic droit (Ctrl + clic sur Mac) dessus et choisissez Supprimerou bien sélectionnez le modèle à supprimer et cliquez sur le signeMoins (-) à droite du nom du panneauExplorateur de modèles.

Enfin, ces modèles peuvent êtrepartagés, d’un ordinateur à l’autre ou d’un utilisateur à l’autre. Faites un clic droit (Ctrl + clic sur Mac) sur le modèle que vous souhaitez partager et choisissez Exporter… Un fichier est créé portant le nom de votre modèle et l’extension .lrtemplate.

Il ne vous reste plus qu’à le copier ou l’envoyer par mail. Il suffira ensuite de le replacer sur un autre poste, Mac ou PC, de faire un clic droit (Ctrl + clic sur Mac) sur le dossier de modèles dans lequel vous désirez le placer, et de choisirImporter… Vous constaterez qu’il n’est pas possible d’importer de nouveaux modèles dans le dossierModèles de Lightroom.

Il est également possible par un clic droit sur un modèle de l’Afficher dans le Finder, le Renommer ou le Supprimer.

Extrait de ‘Traitement photo avec Photoshop Lightroom 2’
Stéphanie Guillaume, Rémi Gruber
9782100522248, 280 pages, 25,90 €

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