Les différents modes d’autofocus

La plupart des appareils disposent d’au moins deux modes de mise au point : ponctuel et continu.

Petits rappels…

L’autofocus ponctuel est adapté aux sujets statiques. Lorsque vous enfoncez le déclencheur à mi-course, l’appareil photo règle la mise au point sur le sujet. Tant que le déclencheur reste enfoncé, la mise au point est verrouillée et vous pouvez recadrer l’image. Pour changer la mise au point, il faut relâcher le déclencheur puis l’enfoncer de nouveau. En général, le collimateur qui réalise la mise au point clignote brièvement dans le viseur et l’appareil émet un bip sonore. Les paramètres d’exposition sont normalement déterminés au moment de la mise au point.

L’autofocus continu est adapté aux sujets en mouvement. La mise au point se fait en permanence sur le sujet qui bouge pendant que le déclencheur est à mi-course. Quand la sélection du collimateur est automatique, l’appareil photo utilise de préférence le collimateur central. En conséquence, vous devez vous assurer que le sujet se trouve au centre du cadre pour commencer. Dès qu’il s’éloignera du centre, la mise au point continuera à le suivre, tant qu’il sera couvert par un autre collimateur. Les paramètres d’exposition seront normalement déterminés au moment de la mise au point.

Quand l’autofocus échoue

Même si les fabricants d’appareil photo vantent la vitesse et la précision de leurs systèmes d’autofocus, la mise au point manuelle (MF) a un rôle à jouer. Tout d’abord, en présence d’une bague d’inversion, les systèmes d’évaluation et de mise au point automatiques ne sont plus aussi précis. La mise au point manuelle est alors la seule façon de garantir des résultats nets.

Ensuite, si la scène manque de luminosité ou de contraste, l’objectif va désespérément tenter de « verrouiller » le sujet, l’amenant à zoomer perpétuellement d’avant en arrière et vice versa. Les surfaces en contre-jour ou réflectives peuvent aussi perturber le système d’autofocus.

Enfin, beaucoup d’appareils vont commencer par régler la mise au point sur une zone de contraste élevé, tout en privilégiant le point central par défaut. Si le sujet n’est pas pris en compte, il ne reste plus qu’à passer en mise au point manuelle.

Utiliser l’autofocus : pour la première image, j’ai laissé le système d’autofocus se « verrouiller » sur ces graines de salsifis.
Canon EOS 10D, objectif 24-105 mm, 1/200 s à f/8, 200 ISO

Utiliser la mise au point manuelle

De nombreux compacts disposent d’une mise au point manuelle (MF), même si cette fonction n’est pas toujours facile à utiliser. Les photographes sont souvent obligés de zoomer sur une partie de la scène, puis de peaufiner la mise au point à l’aide d’une molette.

Avec un bridge ou un reflex numérique, vous avez souvent la possibilité de verrouiller l’autofocus près du sujet, puis de passer en mise au point manuelle pour affiner le résultat. Si vous disposez de la fonction Live View, vous pouvez agrandir la zone à rendre nette puis tourner la bague de mise au point jusqu’à ce que le sujet soit net.

Utiliser la mise au point mannuelle : pour la seconde image, je suis passée en mise au point manuelle et j’ai visé le centre de la fleur.
Canon EOS 10D, objectif 24-105 mm, 1/200 s à f/8, 200 ISO

 

Extrait du livre Gros plans & macrophotographie
Tracy Hallett
9782100701988, 192 p., 14,95 €

Voir la fiche détaillée du livre

 

 

 
 



Laisser un commentaire