Les flashes de l’appareil photo
Les flashes à monter sur la griffe porte-flash sont une merveille de technologie. Ils sont assez puissants pour figer une action à grande vitesse et ils se rechargent très rapidement. Ils permettent de photographier en basse ou forte lumière avec la synchronisation d’obturation, et leur puissance est réglable.
Le flash à monter
Le flash à monter sur l’appareil photo a été inventé en 1931. Ingénieur électricien de profession, Harold Edgerton travaillait sur les stroboscopes au MIT (Massachusetts Institute of Technology). C’est en cherchant à produire de la lumière stroboscopique à partir d’un petit appareil afin de figer les sujets en mouvement pour la photographie scientifique qu’il a conçu le premier tube de flash électronique. Un tube rechargeable, contrairement à la lampe flash alors utilisée en photographie, pouvait être déclenché plusieurs fois et figer l’action. Il était rempli de gaz xénon et chargé électroniquement, déclenché, puis rechargé pour un autre cliché. Harold Edgerton a préparé le terrain pour les petits flashes puissants dont nous disposons aujourd’hui.
Le flash de l’appareil photo, en version intégrée (à gauche) ou cobra (à droite), permet d’ajouter de la lumière dans une image, et la technologie TTL apporte une grande souplesse de réglage.
Le flash intégré
Le flash intégré éclaire le sujet rapidement et facilement. C’est un accessoire que nous avons pris l’habitude d’utiliser sur tous les appareils sauf ceux de niveau professionnel les plus chers.
Même s’il n’est pas particulièrement puissant, et qu’il se reconnaît à l’ombre courte et la lumière plate qu’il produit, le flash intégré est capable de donner de bons résultats s’il est correctement utilisé. Les seuls appareils sur lesquels vous ne trouverez pas ce type de flash sont les appareils haut de gamme de Nikon et Canon, et la quasi-totalité des appareils moyen format de Mamiya, Phase One et Hasselblad.
La plupart des flashes intégrés ont un nombre guide d’environ 12 m (à 100 ISO). Ce n’est pas très puissant par rapport à un flash autonome tel que le Nikon SB-910 (de nombre guide 34 m à 100 ISO), mais c’est parfait pour des clichés qui exigent un léger apport de lumière ou pour ne pas rater une occasion importante lors d’une fête ou d’une réunion de famille, alors que vous n’avez pas de flash plus puissant sous la main. Les bridges sont spécifiquement conçus pour ce genre de situation de prise de vue et ils donnent de très bons résultats. De plus, vous avez la possibilité d’ajouter un autre flash plus puissant. Vous pouvez ajuster sa puissance, rediriger une partie de sa lumière à l’aide d’un réflecteur, ou lui
adjoindre un diffuseur pour adoucir l’éclairage. Le flash intégré est parfait pour ajouter une touche de lumière de remplissage.
Mais vous devez faire attention avec certains objectifs. Les plus longs projettent une ombre dans le bas de l’image, car le flash situé au-dessus est trop proche de l’axe de l’objectif. Le flash intégré a cependant son utilité et peut être efficace s’il est correctement utilisé.
Portrait de gauche : par temps couvert ou à l’ombre, vous bénéficiez d’une lumière douce omnidirectionnelle qui flatte le sujet, mais l’éclairage manque de nuances. Portrait de droite : créez des portraits d’aspect complètement différent en utilisant le flash de l’appareil photo, et en ajoutant une touche de lumière pour nuancer l’éclairage.
Extrait de Éclairage au flash & photo numérique : l’essentiel
Robert Harrington
Collection: Hors collection, Dunod
2013 – 192 pages – 145×178 mm
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